Trouvez l'inspiration pour mener vos changements.
 

Catherine Redelsperger vit et travaille à Clermont-Ferrand, Paris, Strasbourg, Kigali et dans la forêt. 

Elle est coach et consultante et développe le sylvomimétisme avec ses co-aventuriers. Dans son activité de consultante, elle met un point d'honneur à créer des animations et des démarches vertueuses pour les vivants, qui développent la robustesse, plus que la performance idéalisée.

Engagée dans la sortie du déni des effets énergétiques, environnementaux et sociaux du changement climatique,  elle contribue à créer les imaginaires du futur pour agir aujourd’hui. 

Elle collabore régulièrement avec Regards Mêlés, et s'est prêtée au jeu de l'interview pour poser en quelques mots sa vision de notre monde en transition, et comment elle veut agir pour accompagner les changements. 

Quel est le maître enjeu ?

Le sentiment de  toute-puissance. « Croire qu’on est au centre » et à partir de cette place s’autoriser la prédation sur le vivant.

Quelle est ton arme de construction massive ?

L’imaginaire. Les écologies-fictions comme pratique de la responsabilité vis à vis des générations futures.

« Elargis les limites de ton imaginaire pour savoir ce que tu fais » Gunther Anders

Quel est ton livre essentiel ?

"Les Furtifs" de Damasio. Pour sa créativité du lien, des solidarités, des hybridations, de manière d’habiter le monde portée par  une langue poétique qui crée des brèches dans nos dénis.

Quel est le maître enjeu ?

Apprendre à prendre le temps. Ralentir, ou au moins décélérer. Prendre confiance dans le processus autant (si ce n'est plus) que dans la destination. Le fait de prendre le temps, de se forcer à ne pas tout avoir tout de suite, peut-être même à faire un effort (mental, physique) pour y parvenir, sera "pédagogique" pour beaucoup d'entre nous.

Quelle est ton arme de construction massive ?

... la randonnée ! Une activité accessible à tous, même avec peu de matériel, gratuite, facile - pour tous niveaux - et qui force à prendre le temps. Qui plus est, au contact de la nature. Prendre le temps en randonnée, c'est s'arrêter pour sentir une fleur, regarder un paysage, toucher une écorce d'arbre, écouter un chant d'oiseau dans la forêt. Prendre le temps en randonnée, c'est - si on peut marcher deux ou trois jours minimum - une transformation de son esprit, un changement de perspective qui s'opère doucement et sûrement.
 
Et notre pays dispose de paysages tellement beaux et variés, avec des points d'accueil ou d'alimentation très fréquents, des chemins entretenus et balisés, qu'il serait dommage de ne pas en profiter.

Quel est ton livre essentiel ?

"Immortelle randonnée" de Jean-Christophe Rufin.