Découvrez les visions croisées d'experts de la transition, des nouveaux imaginaires et de la créativité dans un format interview qui inspire chacun à trouver sa juste place.
Et de nombreux concepts éclairants qui vous feront prendre du recul, ou faire un pas de côté.
Trouver sa juste place, ça peut être un long chemin à parcourir.
En tant qu'individu, et en tant qu'organisation, trouver ce que nous avons de plus important à dire et à partager avec le reste du monde peut s'avérer plus complexe qu'il n'y paraît.
Savoir se poser les bonnes questions, aller en profondeur demande du temps, une part de courage mais aussi de savoir-faire.
Ce savoir-faire, nous l'avons développé et mis en œuvre pour d'autres, nous pouvons aussi le faire pour vous.
A l'occasion d'un premier rendez-vous sans engagement par téléphone ou en visio, faisons connaissance et voyons si nous pouvons, ensemble, cheminer vers le changement qui vous tient à cœur.
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Pierre Gérard
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18/09/2025
Jeudi 7 février 2013, Michel Rollier, ancien gérant de Michelin, proposait sa vision de la confiance dans l’entreprise à l’occasion d’une conférence organisée par l’ITA à Chamalières (Puy-de-Dôme). Ce dernier a rappelé l’impérieuse nécessité de la confiance au sein d’une entreprise. Et simultanément, Michel Rollier a mis en garde les auditeurs contre l’angélisme, en faisant, selon ses mots "l’éloge de la défiance", au regard de la fragilité globale des entreprises aujourd’hui et de la faiblesse humaine face au pouvoir.
Voici, pour vous, l’essentiel de son propos.
« La confiance fait partie des sentiments humains profonds. C’est vital pour l’homme. Et l’entreprise en a aussi besoin, car elle génère de l’engagement. Pourtant, comme nous l’avons vu, l’heure est à la méfiance. Mais, il faut le rappeler, les entreprises ont aussi beaucoup fait pour détruire la confiance. Par exemple, je relevais aujourd’hui dans la presse, l’amende de plus de 600 millions de dollars que devra verser la Royal Bank of Scotland pour avoir manipulé le Libor.
Pour moi, la confiance nait du sentiment que mon chef ou mon collègue agit honnêtement et possède les compétences nécessaires. Nous avons besoin de cette double approche : compétences et moralité ou éthique.
Individuellement, différentes vertus sont nécessaires :
La confiance a pour fondation l’affectivité. Elle doit être réciproque et non univoque. Elle est faite de respect et en même temps de distanciation. Car il faut se garder des faiblesses humaines. Aujourd’hui, les entreprises ont une fragilité que l’on ne réalise pas toujours.
Ainsi, j’ai beaucoup renforcé les contrôles et les audits durant mon passage à la tête de Michelin.
En tant que responsable, une méfiance est indispensable. Il faut des mécanismes de contrôle des patrons, comme nous en avons mis en place chez Michelin. En effet, un patron est guetté par les affres de la courtisanerie. C’est délicieux et l’on s’y habitue très vite. Des problèmes peuvent aussi naître quand le patron est coupé de la base et dorloté par une équipe de direction qui a envie de bien se faire voir. C’est humain.
Je me souviens d’un tour de table où, pour voir, j’avais pris une position à laquelle tout le monde s’est progressivement rallié, même si je sentais que ce n’était pas forcément ce qu’ils pensaient. A la fin du tour de table, j’ai volontairement exprimé un point de vue radicalement différent.
Enfin, l’excès de bienveillance peut être un danger. On a besoin de dire que c’est mauvais.
Pour conclure, je dirais que, personnellement, je me suis souvent référé aux quatre vertus cardinales :
Concrétisez un modèle économique robuste dans un monde à réparer
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